Commençons par mettre de côté ce qui nous vient à l’esprit lorsque l’on évoque le terme “croyances”, à savoir les approches religieuses et superstitieuses, entre autres. En fait, ces dernières font partie du système de croyances d’un individu mais il est nécessaire d’élargir ce concept à toutes les idées, toutes les pensées qui influencent ou orientent la perception et la compréhension d’une personne. Nous pouvons donc considérer que nous abordons là la construction même de l’identité de cette dernière, sa vision du monde, l’histoire qu’elle se raconte.
Il y a trois principaux types de croyances ;
- Les croyances neutres (ou pensées) : il s’agit des connaissances que l’on porte en soi, mais qui n’ont en général pas d’impacts sur nos vies, elles n’interviennent pas directement dans notre rapport au monde, dans l’apparition et l’évolution de nos problèmes. Nous pouvons considérer que celles-ci sont des reflets de la réalité perçue par la personne.
Exemples : “La Terre est ronde” / “Mon père avait deux frères” / “La France est un beau pays”…
- Les croyances aidantes / ressources : celles-ci nous donnent des forces, elles agissent comme des points d’appui aux projets que l’on mène, aux expériences que l’on traverse. Elles justifient nos actions et nous permettent d’en avoir des perceptions positives.
Exemples : “Compte tenu de mon passé, j’ai beaucoup d’amour à donner” / “Je suis une personne stable” / “Avoir souffert permet d’aller très loin dans la vie” / “Tout le monde a le droit au bonheur” / “Continuer d’avancer c’est évoluer vers du positif”…
- Les croyances limitantes : dans un contexte particulier, ces croyances vont bloquer la résolution d’une situation parfois génératrice de souffrance. Elles constituent des frontières au delà desquelles la personne n’ose pas aller, elle ne sait pas qu’elle pourrait s’autoriser à explorer ces autres champs du possible. Souvent elles viennent légitimer une problématique, un comportement passif, des renoncements…
Exemples : “Je suis nul en mathématique donc je ne peux pas y arriver” / “Avec ce partenaire, je ne pourrai jamais être moi-même” / “Compte tenu de la crise, il est dangereux de changer de vie” / “Personne ne m’aime” / “Fumer depuis si longtemps ne permet pas d’arrêter facilement”…
En soi, aucune croyance n’est bonne ou mauvaise, considérons juste qu’elle joue un rôle positif ou négatif dans l’apparition d’une problématique, un rôle aidant ou limitant dans un système interactionnel.
Dans la plupart des approches thérapeutiques, une grosse part du travail tend à identifier les croyances du client, de cette personne qui se plaint et qui dénonce un dysfonctionnement dans sa vie.
L’un des objectifs de l’accompagnant est donc de mener une analyse subjective du système de croyances de son client afin de lui apporter de l’aide, avec respect et réserve. À aucun moment il n’est question de chercher à remplacer les croyances d’un client par celles du praticien, cette méthode mènerait l’accompagnement à l’échec, avec une sensation amère d’incompréhension chez le client.
Bien au contraire, une thérapie (ou un coaching) est un espace où le demandeur d’aide a la possibilité de reconsidérer par lui-même une partie de sa vision du monde, le praticien l’y invite par l’utilisation de différents outils d’accompagnement.
Caractéristiques importantes concernant les croyances :
- Elles sont généralement créées au fil de nos expériences, réelles ou transmises. C’est pourquoi on retrouve fréquemment des croyances similaires au sein d’une même famille, d’un même groupe social.
- Elles sont perçues comme des réalités, des évidences, des choses peu discutables. C’est pourquoi il peut être difficile de les mettre en évidence et de percevoir leurs influences.
- Elles sont rarement logiques et réfléchies, mais plutôt inconscientes, émotionnelles et instinctives. Bien souvent, elles sont issues de “on-dit”, de généralisations ou d’extrapolations.
- Elles influencent nos capacités et nos comportements, positivement ou non.
Elles jouent un rôle dans notre construction identitaire, une personne est le résultat de l’histoire qu’elle se raconte sur elle-même. Plus elle y adhère, plus elle y croit et plus ses agissements sont reliés à celles-ci. Ce qui rend parfois délicat la remise en cause de certaines croyances profondes.
Commençons par mettre de côté ce qui nous vient à l’esprit lorsque l’on évoque le terme “croyances”, à savoir les approches religieuses et superstitieuses, entre autres. En fait, ces dernières font partie du système de croyances d’un individu mais il est nécessaire d’élargir ce concept à toutes les idées, toutes les pensées qui influencent ou orientent la perception et la compréhension d’une personne. Nous pouvons donc considérer que nous abordons là la construction même de l’identité de cette dernière, sa vision du monde, l’histoire qu’elle se raconte.
Il y a trois principaux types de croyances ;
Exemples : “La Terre est ronde” / “Mon père avait deux frères” / “La France est un beau pays”…
Exemples : “Compte tenu de mon passé, j’ai beaucoup d’amour à donner” / “Je suis une personne stable” / “Avoir souffert permet d’aller très loin dans la vie” / “Tout le monde a le droit au bonheur” / “Continuer d’avancer c’est évoluer vers du positif”…
Exemples : “Je suis nul en mathématique donc je ne peux pas y arriver” / “Avec ce partenaire, je ne pourrai jamais être moi-même” / “Compte tenu de la crise, il est dangereux de changer de vie” / “Personne ne m’aime” / “Fumer depuis si longtemps ne permet pas d’arrêter facilement”…
En soi, aucune croyance n’est bonne ou mauvaise, considérons juste qu’elle joue un rôle positif ou négatif dans l’apparition d’une problématique, un rôle aidant ou limitant dans un système interactionnel.
Dans la plupart des approches thérapeutiques, une grosse part du travail tend à identifier les croyances du client, de cette personne qui se plaint et qui dénonce un dysfonctionnement dans sa vie.
L’un des objectifs de l’accompagnant est donc de mener une analyse subjective du système de croyances de son client afin de lui apporter de l’aide, avec respect et réserve. À aucun moment il n’est question de chercher à remplacer les croyances d’un client par celles du praticien, cette méthode mènerait l’accompagnement à l’échec, avec une sensation amère d’incompréhension chez le client.
Bien au contraire, une thérapie (ou un coaching) est un espace où le demandeur d’aide a la possibilité de reconsidérer par lui-même une partie de sa vision du monde, le praticien l’y invite par l’utilisation de différents outils d’accompagnement.
Caractéristiques importantes concernant les croyances :
Elles jouent un rôle dans notre construction identitaire, une personne est le résultat de l’histoire qu’elle se raconte sur elle-même. Plus elle y adhère, plus elle y croit et plus ses agissements sont reliés à celles-ci. Ce qui rend parfois délicat la remise en cause de certaines croyances profondes.
Les croyances tendent à se renforcer elles-mêmes : en croyant une chose vraie, le cerveau sélectionne en priorité les éléments qui la confirment, c’est le biais de confirmation d’hypothèse (phénomène naturel dont la puissance est bien plus grande que ce que l’on pourrait penser).
Ainsi, notre perception du monde est complètement dépendante de notre système de croyances.